jeudi 23 juillet 2009

Pour une revalorisation de la gentillesse


La Vilaine défend les Gentils



Amis Lecteurs, je sens que je vais vous décevoir aujourd’hui. Point de fiel dans mes lignes, Adieu Cruella, Bonjour Laura Ingalls !! En effet, la Chronique sera consacrée à la défense d’une classe précieuse que j’affectionne : les Gentils. Il en faut. Je parle des VRAIS gentils !! La gentillesse est à envisager ici sous son angle le plus noble. Vous m’objecterez que pour une vilaine, porter le blason des niais, est un paradoxe. Je compte sur votre sens aigu de la psychologie humaine (les hommes se comprennent si bien) pour saisir les raisons de ma démarche. Alors, finauds lecteurs ? Et oui, telle que vous me lisez, je suis une ex gentille et j’ai rejoins il y a fort longtemps le clan des déçus du genre humain.
Être Gentil, dans une société comme la nôtre, c’est être perçu comme le rejeton improbable de Candy et Droopy. Dire à quelqu’un qu’il est gentil, c’est un peu la même chose que lui attribuer un certain charme. Cela rassure. C’est compatissant. C’est penser en réalité que Martine est une cruche qui croit tout ce qu’on lui dit et, cacher à Kevin, qu’il ressemble à un vieux poux. Mais Martine et Kevin sont si attendrissants qu’on ne peut décemment pas les pousser au suicide !! La Vilaine a beau être rongée par l’acide, elle pourfend le mensonge, or, les Gentils n’en restent pas moins les piliers de la Vérité. Ce sont des gens brutes, des gens qui ne trichent pas et ils sont aussi rares que les loups gris du Gévaudan !
Je me rappelle d’un temps où, ainsi que le couinait notre brave Enzo Enzo, j’étais quelqu’un de bien. Ca arrive à tout le monde. J’étais de ceux qui, emplis d’une confiance aveugle en leurs semblables, portent les courses classées par ordre alphabétique de la vieille dame ou jettent avec générosité 5 cents dans la casquette du « musicien RATP » .... Comme tous les niais, ma nature bonhomme a attisé les sarcasmes, généré les moqueries. Il faut savoir que, nous, les Gentils, sommes les cibles parfaites des ados boutonneux que même le Biactol ne peut aider. Nous avons tous droit à la farandole de blagues potaches, paris débiles et autres réjouissances. De ce fait, les enfants sympathiques deviennent souvent les lycéens coincés et isolés que vous avez fuis, lorsque vous erriez avec votre meute! Si, si. Prenant modèle sur les seuls êtres encore capables d’affection gratuite, à savoir, les chiens, nous recherchons éperdument la compagnie. Le racisme anti-gentil m’insupporte parce qu’il saccage une qualité en voix de disparition : l’altruisme.
Or, force est de constater que, les Gentils sont bien utiles à vos égos surdimensionnés.
Quand vos cœurs se serrent et que vous avez peur de passer pour la lopette que vous êtes auprès de votre cercle d’amis, une solution : Avoir un gentil sous la main. Ces personnes admirables qui vous sourient sans même vous connaître, sont des oreilles attentives et anonymes. Si la naïveté a laissé des stigmates sur ces belles âmes, c’est la confiance qu’elles placent en vous, mes chéris. Car les Gentils sont loyaux, fidèles : pour tout vous dire, Lassie était une planche pourrie en comparaison. Ils sont toujours là, sans cesse prêts à vous aider quand Céline, par exemple, vous largue pour la 4ème fois parce que vous faites de l’aérophagie nocturne et odorante. Honteux à avouer, n’est-ce pas? Oui, lecteurs, je songe aux coulisses de votre personne, ces recoins sales et embarrassants, qu’il faut pourtant balayer. Vous avez noté, j’en suis sûre, que ce sont toujours les-laissés-pour-compte qui manient le balai. Les Gentils ont cet avantage incommensurable de ne pas être populaires, hélas. Pour vous, cela garantit le secret : aucune chance pour que Ludivine La quiche aille crier vos moments de solitude les soirs de pleine lune. Voilà pourquoi le Gentil est pratique.
Il est LE gadget indispensable pour tout perfide masqué. Ceci étant, amis lecteurs, attention à la manipulation du gentil. Toujours en solitaire. N’oubliez pas qu’à deux, les gentils peuvent s’aider et la rébellion pourrait naître. Seul ? Aucun souci !!! Vous pourrez loger à l’œil dans son appartement parce que Jeannine vous a quitté pour une femme, vous pourrez lui emprunter de l’argent sans risque d’intérêt. Tout ça sans obligation d’amitié !!!!
N’oublions pas le trop grand nombre de gentils, forcés de rejoindre le clan Dark Vador sous peine de tomber dans la plus complète désuétude. Moi-même, je suis passée par un long apprentissage : j’ai dû laisser de côté la sollicitude, la compassion, l’altruisme pour la méfiance et la manipulation. Ce qui n’est pas aussi aisé qu’on pourrait le croire ; le processus de pourrissement est long et fastidieux. Que voulez-vous, il faut suivre la tendance ; même les défauts sont à la mode !!

J’apporte donc un soutien complet à tous les Gentils de la terre, moutons blancs dans un troupeau de loups affamés. Ayez confiance bonnes âmes, un jour, vos concitoyens soigneront leur bon sens. La société a tendance à confondre les mots : elle vous a teinté de niaiserie parce qu’elle confond visiblement gentillesse et stupidité. Les problèmes de vocabulaire sont aussi courants que les MST. Sachez, mauvais parleurs, qu’intelligence et gentillesse ne sont pas incompatibles. Je crois en la venue de nouveaux Gandhi. La Gentillesse est la bonté, est la pureté en ce qu’elle croit l’homme qui lui parle et prend la main qu’on lui tend.
Ceux dont l’aigreur a rongé la sensibilité, je désigne par là ceux qui croient qu’un individu « trop bon » peut être « trop con » possèdent des QI plus légers que celui d’une poule, et ce n’est pas gentil que de dire ça !
La gentillesse sans faille de certains, souligne la faiblesse des autres. J’aimerais qu’on m’explique, à moi, reine des clichés et du monde naïf, comment peut-on être « trop » bon ?

LV

mercredi 22 juillet 2009

Interdit aux citadins chauvins!!

For Ever Paris



Oyez, oyez, amis lecteurs, aujourd’hui, la Vilaine n’a peur de rien, et ignore l’impopularité car le sujet de mes sarcasmes n’est autre que notre bien aimée Paris. Sulfureuse telle Mae West, cette vamp architecturale déchaîne les passions les plus ardentes, et, de ce fait, génère émerveillement et dégoût. Je préfère de loin lui tailler un costard, les louanges lui sont depuis longtemps montées à la tête.
Paris est un monstre, au sens philologique du terme. Comme toutes les capitales, son gigantisme et son hybridité lui confèrent une particularité inquiétante. Paris possède la beauté du diable et, parfois, son atmosphère sent le souffre. Pourtant, le promeneur se nourrit de ses charmes, l’étudiant et l’artiste y puisent l’essence de la culture, le touriste, frénétique, photographie le moindre atome de French Touch. Tous les regards se posent admiratifs sur les immeubles Haussmanniens. Et c’est vrai qu’elle est fichtrement belle cette ville mosaïque ; belle dans son architecture, dans cette diversité de races, de classes, de styles, d’ambiances. Paris est notre meilleure Miss France, la plus efficace des candidates de l’Eurovision ; au moins elle gagne, elle. Mais voilà. La Dame, pleinement consciente de son rayonnement, a pris un melon exemplaire mes amis. Parce que la diversité Parisienne si elle est présente, est assez cloisonnée. On planque ses pauvres, tout de même, il y a des limites à ne pas franchir ! La Châtelaine les a peu à peu poussés vers ses frontières, le 19ème, le 20ème… Ensuite, elle s’est dit que les coller prés du périphérique les encourageraient peut-être à partir ; pour ce faire, elle s’est constituée quelques banlieues réceptacles de désespoir. D’ailleurs, le hasard fait que les lignes qui les desservent, pêchent souvent par leur lenteur, leur grève, alors que celles qui rejoignent les doux oasis sont très rapides et entretenues. Etrange. Paris, Terre d’adoption, Paris, Terre d’exclusion ? Bon. Les pauvres, on peut toujours s’en débarrasser en mettant l’abonnement carte orange à 55 euros minimum, mais, les provinciaux, ceux-là, c’est une autre histoire!
Comme tous les Parisiens, je suis provinciale. Je me souviens très bien du sentiment qui m’habitait, lorsque, telle Heidi, je quittais mes verts pâturages: la sensation de ne pas être adaptée pour. J’étais, sans cesse en décalage. Dans le métro, c’est cette différence de rythme indéniable, qui vous donne l’impression d’être cousin avec Rain Man. Tant qu’on n’a pas saisi les règles de circulations des escalators, par exemple, on sert de punching-ball aux citadins pressés. Ceux qui glandent : à droite, ceux qui sont hyperactifs : à gauche. Entre les deux ? Vous êtes perdus. Le jeu « Paris express » commence.
La jungle urbaine vous prend d’assaut et vous n’avez ni plan, ni mode d’emploi ; juste, une voix timide pour alpaguer les rares spécimens qui ne fixent pas leurs chaussures. A propos, amis Parisiens, depuis des années je cherche à comprendre la raison de cet amour profond pour vos chaussures, ou pour… le sol ?? Il est visiblement, dans les mœurs Parisiennes de ne PAS regarder les gens. Pratique sans doute issue de l’attachement notoire du Parisien à la Terre ou d’une répulsion totale pour l’entraide.
C’est l’éternel combat des Provinciaux et des Parisiens : les uns dénoncent les traits grossiers et bourgeois de leurs envahisseurs, les autres, la lourdeur rustre des bouseux. Quand on passe d’un camp à l’autre, on oublie subitement les surnoms acides que l’on donnait aux Parigots. On devient LE bouseux. Celui qui se perd dans les rues, n’entend rien aux plans arachnéens des bus, celui qui doit rentrer avec le dernier métro alors qu’il pensait enfin s’éclater jusqu’à l’aube.
Quand on se trouve contraint et forcé de passer au moins une fois par la case « Va à la Capitâle et tu seras un homme, mon fils », on trouve ce nouveau monde ultra pratique. L’ouverture constante de ces petites épiceries aux prix fracassants est un plus. Idem pour les magasins accessibles le Dimanche ou les jours fériés. Si on peut grappiller un peu au passage, ET faire trimer les pauvres les jours de paresse nationale, allons-y ! Enfin, force est de reconnaître, qu’on a beau adorer la Nature, le fait d’habiter à 45 kms de la « ville » présente des inconvénients. Mieux vaut prévoir vos provisions comme si vous étiez en guerre à l’approche de vacances ou d’un jour férié et point de Rachid à l’horizon pour accueillir le chaland ivre à 0h00 ! Point de Noctanbus ou de Velib pour ramener les ouailles après le coucher du soleil. Le temps s’arrête à 19h00. A Paris, le sauvage, ravi, découvre qu’on peut aller à la Bibliothèque de nuit, qu’il existe des librairies, des pharmacies, ouvertes 24/24, et même (si, si) une piscine acceptant les nudistes le soir !! Tout est possible, à n’importe quelle heure !
Personnellement, j’y vois une mise en exergue d’une quête pour le profit. Paris met tout en œuvre pour gonfler son portefeuille en ralliant les noctambules au "consomérisme" : on achète à toute heure. Une fois passé l’enthousiasme de la révélation moderniste, le Provincial réalise que Paris ne dort JAMAIS. Ce qui signifie qu’elle ne connaît pas le calme, encore moins le silence. La rumeur bourdonnante du trafic emplit la nuit et ne cesse jamais. Tout campagnard qui se respecte en vient, assez rapidement, à regretter le chant des grillons et les quelques tracteurs en période de moissons. La frénésie Parisienne vous grise d’abord pour mieux vous écœurer ensuite. Et la désertion de la Nuit n’arrange pas les choses ! Bien sûr, vous l’avez noté amis : l’obscurité n’existe pas. Les néons pittoresquement plantés tous les 5 m, les phares des voitures, donnent au ciel une drôle de lumière, un halo électrique qui ne le quitte jamais. On a l’impression d’être condamné à ne vivre que des aubes. Et où sont les oiseaux ? Hein ? J’ai toujours soupçonné les Parisiens d’élever les pigeons dégueulasses en couveuses et de shooter les mésanges. La nature ne manque t- elle pas aux citadins ? Quoi ? Alors parce qu’on vit en ville, on est sensé se satisfaire de bêton ?
Pour finir, chers lecteurs, j’aborderais un autre de mes clichés favoris : le mode de vie hystérique des Parisiens. Les ulcères doivent courir les rues et envahir les immeubles! Toute cette hyper productivité, que Diable ! La vilaine fille que je suis a toujours été frappée par ce mal terrible dont est frappé Paris : il FAUT s’occuper ; même quand on est légitimement autorisé à ne rien faire. Je sais, amis Parisiens, vous ne savez pas de quoi je parle, je parle du « Week-end ». A la base, le week-end est un moment gracieusement accordé à la populace afin qu’elle repose son dos fourbu après une dure semaine de labeur. Entendez d’esclavagisme. Vous, vendus, vous nous sapez ce cadeau en vous agitant sans cesse. Mes amis parisiens, le week-end, vont au cinéma, ils font des balades, visitent une expo, font leur ménage, ils courent même à l’intérieur (grâce à ces consoles interactives). Bref, ils FONT tout court. A croire que c’est la tournée de cocaïne dans les foyers le vendredi soir ! Tt… La douce paresse est un art que seuls les hommes des bois maîtrisent. Sans doute faut-il, pour ce faire, occuper davantage qu’un 1 m2 au Parc Monceau. Sans doute.
Paris est décidément, une ville de jeunesse. Les épreuves qu’elle impose aux bucoliques représentent, il est vrai, un apprentissage de taille. Plongés dans l’anonymat, le stresse, la productivité obligatoire, les provinciaux habitués aux responsabilités doucettes, deviennent des hommes. Pour ça, merci. Pour l’ulcère, les découverts, la solitude, je te déteste Paris.

Ce que les pauvres pourraient dire de la crise

O Crise bien aimée, Merci encore pour le spectacle jouissif que tu offres à ma classe sociale. Une marée capitaliste se débat, se noie, sue sang et eau sous le coup de la panique.
Chaque matin, l’homme cravaté, fixe fiévreusement les écrans de Télé dispersés un peu partout dans sa société. C’est ainsi que l’on s’y prend pour imprimer dans leur cortex fatigué, les cours de la Bourse. Je le sais, parce qu’en tant que représentante de la Plèbe, je suis celle qui trône sous ces « Diffuseurs de Wall-Street ». Vous savez sûrement de qui je parle, homme au Blackberry greffé dans l’oreille, c’est la fille, là, maquillée, habillée comme Bernadette Chirac ! Le joli géranium en pot qui vous accueille tous les matins. Tenez, et bien, avant cette crise, chaque tentative pour capter l’un de vos regards vitreux, me blessait. Chaque « Bonjour » sans écho me transformait en un avatar de Cosette.
Aujourd’hui, j’accepte, avec joie, l’indifférence. J’ai bien compris qu’ils ne me voyaient pas, préférant poser leur regard un peu plus haut que ma tête, au niveau du canal Bloomberg. Il faut être magnanime et jouer son rôle de mièvre smicarde pour s’assurer une tranquillité. En outre, leur faisant face, j’ai le privilège d’assister en prime time à leur déconfiture. Idem, lorsqu’ils accourent le matin pour retirer leur presse. Certes par Presse, j’entends « Presse financière » ; n’allez pas imaginer que les cadres sont friands des VRAIS medias ! 99% de leurs abonnements sont dédiés à Ste Tribune et Pater Les Échos, vous ne verrez aucun Canard Enchaîné sur les bureaux de nos copains les nantis ! Mais la culture sectaire qu’ils s’attribuent est un autre sujet ; pour le moment, je me contente de les observer, surtout lorsqu’ils arrivent à la page 17 où un énième économiste/Gourous proclame la perte inévitable du royaume. Attention, je vous vois venir, je ne suis pas aigrie, car l’aigreur comporte une trace certaine de jalousie ; ce qui n’est pas mon cas. Il est faux de penser, que les Pauvres se damneraient pour un style Zara, le Dimanche Ikea et les 18 heures de travail quotidien. Je vous assure : aucune jalousie n’est en nous !!
Durant les jours de « vache maigre », j’avoue « Ste Pobressita », j’ai envié leur confort financier : vêtements élégants, week-ends et vacances à l’étranger. J’avoue honteusement que le Matérialisme me titille dans des moments de déroutes. Toujours est-il que, seule, à mon poste d’observation, je distingue en caractère gras les travers de la bourgeoisie hyperactive. Je détaille ces femmes aux jambes sportivement galbées, aux courbes sympathiques moulées dans des tailleurs La City, celles qui viennent chalouper des hanches devant l’accueil en me daubant allègrement. Les hommes, portent les codes vestimentaires des sauveurs de la Finance : des costumes sombres aux cravates rouges qui n’enlèvent rien, hélas, à l’obscurité de ces hommes d’affaires qui n’en sont pas.
Alors, lecteur, pour tous ceux qui essuient leur indifférence, leur salaire à 3000 euros net et leurs caprices quotidiens, oui, je le confesse, je bénis la crise.
La crise vue par un pauvre, est un bon moyen de remettre egos et portefeuilles en place, de balancer, pendant un temps, l’univers. Elle a mis un coup de pied dans la fourmilière et dérangé l’ordre établi. Car c’est bien d’une fourmilière qu’il s’agit. Un état parfaitement hiérarchisé, fonctionnant sur l’idée même du Pouvoir. Or, si les fourmis se contentent du pouvoir organisationnel, les hommes, eux, moins évolués, préfèrent lier la destinée de leur communauté à celle de l’argent. Formuler de tels poncifs sur notre méchante société ne m’attirera pas les faveurs de nos esprits ; mais, précisément, ce sont des poncifs et personne ne prend plus la peine de les avancer. L’argent est une puissance établie depuis toujours. Ce n’est pas un retour à l’âge de bronze que nous cherchons, c’est une juste mesure. La crise et sa cohorte d’essais, de faillites, et d’indemnités de départ outrageuses, a exposé au monde une absence de contrôle. L’argent, qui, telle une force naturelle, se soulève et se dresse contre son Dr Frankenstein. Et les pauvres s’en paient une bonne tranche de voir la Gorgone poursuivre son dieu en mettant à sac quelques banques au passage. La masse populaire, chers riches, n’a que faire de ce massacre. D’abord parce que vous étiez prévenus : ce n’est pas comme si des journalistes, des spécialistes, avaient prédis la Crise depuis des lustres ; ce n’est pas comme si c’était un châtiment faustien logique. Ensuite, parce que ceux qui n’ont rien, n’ont rien à perdre : nous nous fichons du naufrage bancaire, nous ne pleurons pas le CAC 40. Nous observons, tranquilles, un monde surréaliste où la Haute joue à se faire peur.
Dans ce chaos, le Peuple, reste stoïque. Qu’importe si Wall Street s’effondre, le monde aura toujours besoin de caissiers, de techniciens de surface, d’agents de sécurité, de réceptionnistes. La modestie de nos fonctions, prise dans ce contexte, nous rend essentiels. Vous ne nous voyez pas, mais, nous sommes partout !
Enfin, rassurez-vous, tous s’accordent à dire qu’en 2010 la Crise abandonnera les désargentés
!

le lancement des chroniques

Oyé, Oyé amis lecteurs!!



Ce blog fut créé pour permettre à la voix de Me Tout-le-monde de s'exprimer.
Je suis issue d'un milieu intellectuel et élitiste: j'ai suivi la route sans encombres (mais non lucrative) des belles lettres et je suis écoeurée par la masturbation neuronale de certains.
Je pense aussi aux medias qui donnent l'impression aux adeptes des séries US et autres divertissements de quidam, d'être simplets. Surtout, je pense qu'on peut donner son point de vue sur la politique, la société, sans être spécialiste de la politque européenne des 30 dernières années ou Bac +8 en psycho!!

Alors voilà...je commence par m'attaque à cette fameuse crise...



N'hésitez pas à me faire part de vos suggestions ou points de vue...

Ici, c'est un lieu de partage pour pauvres encore motivés!!



La vilaine